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Tous les pouvoirs publics dans notre pays ont pris conscience de l’importance de l’économie circulaire. Les exécutifs bruxellois, wallon et flamand lui consacrent même un chapitre dans leur accord gouvernemental.
Le gouvernement flamand entend donner le bon exemple en intégrant des règles de priorité circulaire dans l’octroi des marchés publics.

L’exécutif du nord du pays veut promouvoir aussi des produits conçus plus intelligemment pour qu’on puisse les réparer, les réutiliser et les recycler plus facilement. Dans son accord de majorité, on peut y lire ainsi : « Nous encourageons la réparation des produits et la réutilisation des pièces détachées. Le recyclage constitue la clé de voûte d’un système visant à récupérer le maximum de matières premières. »

L’accord gouvernemental wallon souligne que l’économie circulaire doit constituer un axe important de la politique économique et industrielle de la région afin d’en faire une opportunité de développement pour les entreprises wallonnes. Elle doit également aider les pouvoirs publics à respecter ses engagements internationaux sur le plan environnemental en portant une attention particulière à une utilisation optimale des matières premières.

Dans son accord gouvernemental, l’exécutif bruxellois estime nécessaire de passer d’un modèle économique linéaire à un modèle circulaire. Dans le cadre de sa stratégie 2025, il veillera ainsi à gérer de manière coordonnée le Programme régional en économie circulaire (PREC), le Plan de gestion des ressources et déchets (PGRD) et le Plan industriel. Il veut également continuer à renforcer ces plans afin de stimuler l’émergence de nouveaux secteurs industriels qui réutilisent ces ressources et matières premières à des fins utiles.

Chiffres encourageants pour l’emploi dans les entreprises de récupération et réutilisation de biens en Belgique : 2.700 personnes y travaillent à temps plein !
Ressources, la fédération des entreprises d’économie sociale, a diffusé son
« Observatoire de la réutilisation 2017 ». On y apprend que plus de 2.700 personnes sont employées dans les entreprises qui ont fait de la récup’ leur mission. 45% sont salariées, 30% en réinsertion professionnelle et 25% sont des volontaires. Des chiffres encourageants quand on sait à quel point ce type d’activité participe de l’économie circulaire. Non seulement la collecte, le tri et la valorisation des ressources aident à prolonger la durée de vie de nombre de produits et à réduire les déchets mais cela crée aussi de l’emploi local.

140.000 tonnes de biens ont été récoltés en 2016, une croissance de 74% en 11 ans. 30% ont été réutilisés et près de 23.000 tonnes de biens ont été revendus soit en magasins de seconde main, soit à l’étranger dans le domaine du textile. Les encombrants fournissent également une masse importante de réutilisables comme les vélos et les déchets d’équipements électriques et électroniques. De bon augure pour entamer la semaine de la Fête de la Récup’ qui aura lieu à Bruxelles et en Wallonie du 28 avril au 6 mai !

Chiffres encourageants pour l’emploi dans les entreprises de récupération et réutilisation de biens en Belgique : 2.700 personnes y travaillent à temps plein !
Ressources, la fédération des entreprises d’économie sociale, a diffusé son
« Observatoire de la réutilisation 2017 ». On y apprend que plus de 2.700 personnes sont employées dans les entreprises qui ont fait de la récup’ leur mission. 45% sont salariées, 30% en réinsertion professionnelle et 25% sont des volontaires. Des chiffres encourageants quand on sait à quel point ce type d’activité participe de l’économie circulaire. Non seulement la collecte, le tri et la valorisation des ressources aident à prolonger la durée de vie de nombre de produits et à réduire les déchets mais cela crée aussi de l’emploi local.

140.000 tonnes de biens ont été récoltés en 2016, une croissance de 74% en 11 ans. 30% ont été réutilisés et près de 23.000 tonnes de biens ont été revendus soit en magasins de seconde main, soit à l’étranger dans le domaine du textile. Les encombrants fournissent également une masse importante de réutilisables comme les vélos et les déchets d’équipements électriques et électroniques. De bon augure pour entamer la semaine de la Fête de la Récup’ qui aura lieu à Bruxelles et en Wallonie du 28 avril au 6 mai !

Eurostat, l’Office statistique de l’Union européenne, dédie une nouvelle page de son site web à l’économie circulaire et ses progrès…

L’Europe a pris conscience de l’importance de valoriser l’économie circulaire et a mis en place une série d’outils et de mesures à cet effet. Dernière initiative en date : la création d’une page dédiée sur le site d’Eurostat. Celle-ci met en lumière les progrès dans le domaine de l’économie circulaire, autour de quatre grands thèmes :

> production et consommation (matières premières, production de déchets…) ;
> gestion des déchets (recyclage et valorisation) ;
> matières premières secondaires (contribution des matières recyclées à la demande en matières premières) ;
> compétitivité et innovation (investissements privés, emplois et valeur ajoutée brute liés au recyclage).

Plusieurs indicateurs permettent de suivre l’évolution et les tendances dans chaque domaine. Il suffit de cliquer sur le pays de votre choix. On peut ainsi observer, en Belgique, une forte augmentation du recyclage des déchets en 2015, une croissance de l’utilisation du matériel recyclé en 2014 ou encore l’évolution des marchés de matériaux recyclables ou du nombre d’emplois en rapport avec l’économie circulaire. Des données qui prouvent cependant qu’il reste encore de nombreux efforts à fournir…

L’Agence spatiale européenne (ESA) travaille à la conception d’une boucle d’économie circulaire pour subvenir aux besoins des astronautes lors de voyages au long cours.

Dans l’espace, un homme a besoin chaque jour d’environ 1 kg de nourriture, 1 kg d’oxygène et 3 kg d’eau. Pour un aller-retour sur Mars, durée 3 ans, il faudrait donc embarquer 30 tonnes de ressources pour un équipage de 6 personnes. Mission impossible ! La solution ? Recycler les déchets durant le voyage. Le projet MELiSSA vise à mettre au point ce circuit fermé qui valorise tout ce que les astronautes rejettent (restes de repas, CO2, urine, excréments). Un écosystème artificiel complet et étonnant qui reproduit à petite échelle et à vitesse rapide les cycles de vie naturels de la Terre.

Une jeune étudiante néerlandaise a développé In the Loop, un serious game pour se familiariser à l’économie circulaire dans l’entreprise.

Le projet de fin d’études de Katie Whalen, à l’université de Delft aux Pays-Bas, est un jeu de plateau original. Durant 90 minutes, les joueurs qui prennent part à In the Loop se familiarisent aux fonctionnements et aux bénéfices de l’économie circulaire, réfléchissent aux différentes approches d’utilisation des ressources et matériaux. Objectif : apprendre à piloter une entreprise en tenant mieux compte des ressources et des matières premières et donc à devenir une entreprise circulaire.

Le Vice-premier ministre et ministre de l’Économie, Kris Peeters, et la ministre de l’Environnement et du Développement durable, Marie Christine Marghem, ont signé un document rassemblant des mesures importantes à mettre en œuvre avant fin 2019.

La Belgique croit en l’économie circulaire et le fait savoir. Mettre en place un modèle économique innovant, viser une utilisation plus durable des ressources naturelles, prendre conscience des défis en matière d’économie, d’écologie, et de façon générale de consommation. Un vaste programme auquel le gouvernement belge a décidé de s’atteler via une brochure expliquant les grands principes de l’économie circulaire et ses bénéfices, et reprenant 21 mesures concrétisant l’envie du Fédéral de faire de la Belgique un leader en la matière.

Les mesures sont très concrètes et visent une meilleure information du consommateur et des entreprises. Recommandations contre l’obsolescence programmée et pour la réparabilité des produits, intégration des principes de la chimie verte, mise en place d’un centre de connaissance en économie durable, information sur les potentialités de l’économie circulaire sur les marchés publics, promotion du recyclage sain…

Un document très détaillé, abondamment illustré, qui représente un outil autant de réflexion que d’action.

La Région Bruxelles-Capitale croit en l’économie circulaire. Son Programme Régional en la matière, le PREC, et son appel à projets Be Circular Entreprises ont été distingués aux Eurocities Awards 2017, ce 17 novembre à Ljubljana.

Pour redynamiser l’économie, Bruxelles mise sur l’environnement comme domaine porteur d’emplois, en lien avec le développement d’un programme régional en économie circulaire, le PREC, doté de 12,8 millions d’euros. Objectifs ? Transformer les objectifs environnementaux en opportunités économiques, ancrer l’économie à Bruxelles pour produire localement, réduire les déplacements, optimiser l’utilisation du territoire, créer de la valeur ajoutée pour les Bruxellois et de l’emploi. Les 111 mesures du programme ont séduit le jury des Eurocities Award puisque le PREC figurait parmi les 3 finalistes de l’édition 2017.

L’appel à projets Be Circular Entreprises de la Région a lui remporté l’Award dans la catégorie Innovation. Les entreprises, indépendants, ASBL… peuvent obtenir à travers Be Circular un soutien financier jusqu’à 80.000€, de l’aide de la part des services de support et voir leur projet mis à l’honneur. Les lauréats 2017 seront bientôt connus. Et si vous posiez votre candidature l’an prochain ?

Une étude menée par l’Université de Maastricht et l’Erasmus Universiteit à Rotterdam montre un lien entre reconnaissance des travailleurs et productivité.

Selon les chercheurs néerlandais, la productivité peut grimper de 5 à 7 % lorsque les travailleurs sont suffisamment reconnus pour leurs performances au travail. De plus, compliments et marques de reconnaissance ont un effet positif sur l’ensemble des travailleurs, pas seulement sur les personnes complimentées. Marques d’estime et encouragements se révèlent en effet motivants et témoignent de l’engagement des managers, davantage à l’écoute et respectueux de leurs équipes. Attention : il ne s’agit pas de prodiguer une reconnaissance excessive et systématique. Plutôt d’adopter une attitude naturelle et spontanée.

Les Pays-Bas nous montre la voie d’un textile 100 % circulaire.

Une vingtaine de professionnels bruxellois du secteur textile ont participé récemment à une mission « économie circulaire et textile » aux Pays-Bas. Des créateurs et/ou boutiques alternatives, des industriels du textile, des experts du recyclage… Il faut savoir que seulement une infime partie des fibres recyclées aujourd’hui sont utilisées pour la fabrication de vêtements. Exemples à suivre : l’usine Frankenhuis, à Enschede, réorientée vers la production de fibres à partir de déchets de textiles (surtout des jeans). Quant à la Défense nationale, elle a lancé un appel d’offres pour des serviettes de bain à base de textile recyclé (jusqu’à 40 %) et fabriquées dans une usine de tissage flamande.